top of page
Les addictions

Les troubles addictifs regroupent : alcoolisme, toxicomanies, tabagisme et addictions comportementales (ex : jeu, internet). Les substances psychoactives à risque de dépendance (alcool, tabac, drogues, etc.), agissent sur le circuit de récompense du cerveau. Ce circuit est impliqué dans le plaisir. Les substances psychoactives sollicitent anormalement ce circuit naturel et entraînent la possibilité de son déséquilibre permanent. Plus on consomme un produit à des doses toxiques, plus on en subit les conséquences. À l’inverse, moins on consomme un produit, ou si on le consomme à des doses non toxiques, moins on en subit les conséquences.

La caractéristique essentielle d'un trouble de l'usage d'une substance est un ensemble de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques indiquant que le sujet continue de consommer la substance malgré des problèmes significatifs liés à cela.

Une caractéristique importante est un changement sous-jacent dans les circuits cérébraux qui peut persister au-delà de la désintoxication, particulièrement chez les sujet présentant des troubles graves. Les effets comportementaux de ces changements cérébraux peuvent se manifester des rechutes répétées et une envie impérieuse de consommer la substance lorsque les individus sont exposés à des stimuli en rapport avec la substance.

Le diagnostic de trouble de l'usage d'une substance repose sur un mode pathologique de comportements liés à la consommation:

  • réduction de contrôle sur la consommation :

    • le sujet peut prendre la substance en quantité plus importantes ou pendant une période plus longue que prévue

    • il peut exprimer un désir persistant de diminuer ou contrôler la consommation de substances et de multiples efforts infructueux peuvent être faits pour diminuer ou arrête la consommation

    • l'individu peut passer beaucoup de temps à obtenir la substance, à l'utiliser ou à récupérer de ses effets

    • une envie impérieuse de la substance correspond à un fort désir de consommer qui peut se produire à tous moments

  • altération du fonctionnement social:

    • incapacité de remplir les obligations majeures, au travail, à l'école, ou au domicile

    • le sujet continue de consommer malgré les problèmes interpersonnels ou sociaux causés par la substance

    • le sujet abandonne ou réduit ses activités sociales, professionnelles ou de loisir

  • une consommation risquée:

    • consommation récurrente dans des situations où cela est potentiellement dangereux

    • le sujet poursuit sa consommation alors qu'il sait avoir un problème physique ou psychologique susceptible d'avoir été causé par la substance

  • aspects pharmacologiques:

    • la tolérance: la personne a besoin d'augmenter la quantité de substance afin d'obtenir les effets désirés ou constate une  diminution nette de l'effet en cas d'utilisation d'une même quantité de substance

    • le sevrage: syndrome qui se produit quand la concentration sanguine d'une substance diminue après à la suite d'uns consommation massive et prolongée. Pour soulager les symptômes du sevrage  la personne est amenée à consommer la substance. Les symptômes varient en fonction de cette dernière.

Le psychologue va tout d'abord s'attacher à repérer chez son patient dépendant dans quel stade de motivation au changement il se situe. En fonction de ce dernier il adoptera ses stratégies d'intervention. Tout au long de ce travail le thérapeute s'engage dans un entretien motivationnel. Lorsque le patient est entré en phase d'action patient et thérapeute travaillent en collaboration sur l'identification des situations à risque et les stratégies à mettre en place pour y faire face, ils travaillent également sur les envies et la gestion des émotions.

Enfin la prévention de la rechute est une étape très importante dans le processus de maintien de l'abstinence.

En parallèle le traitement des comorbidités (dépression, phobie sociale, trouble anxieux...) est nécessaires.

Les TCC se caractérisent par une approche individualisée, débutant par des (auto)observations méthodiques, leur analyse et seulement ensuite un traitement multimodal. Citons, parmi les procédures classiques généralement utiles en cas de burn-out : l’apprentissage méthodique de la relaxation de façon à pouvoir rapidement diminuer la tension corporelle dans des situations stressantes ; la modification de croyances dysfonctionnelles et de schémas de pensée (par exemple, remplacer « je dois absolument être estimé par tous ceux pour qui je travaille » par « c’est agréable et souhaitable d’être estimé par les personnes qu’on estime, mais on ne peut pas plaire à tout le monde ; vouloir être apprécié de tous, c’est se nuire inévitablement ») ; le développement du « réflexe » de démarche de résolution de problème pour remplacer des réactions impulsives ; l’apprentissage de la limitation des périodes de rumination mentale ; le développement de l’habileté à communiquer ; une meilleure assertivité (apprendre à refuser certaines tâches ; demander de l’aide) ; une meilleure gestion du temps, permettant notamment des activités de loisir ; une activité physique modérée quotidienne ; l’amélioration de la qualité du sommeil, quand bien même le stress quotidien n’est pas réduit ; éventuellement un accompagnement pour modifier les conditions du travail ou pour changer de travail ; s’il y a lieu, traiter des troubles psychiques non directement causés par le travail (obsessionnalité, anxiété sociale, dépression, etc.).

bottom of page